Lundi 26 Mars

Suite a l'achat hier, d'une carte sim qui ne fonctionne pas ...( il fallait que je me fasse arnaquer une fois, ça c'est fait ...), nous prenons un taxi et filons chez orange, ou nous resterons 30 minutes et repartons sans avoir résolu le problème, trop d'attente ....
Direction la pouponnière,

nous retrouvons une tata Awa, connue l'an dernier, a la petite section. Contentes de nous retrouver, nous attaquons les repas des enfants, des petits bols en plastiques, des petites cuillères, tout le monde assis part terre, chacun son petit. Il y a 27 enfants, 4 tatas et 6 bénévoles. On enchaîne ensuite sur les toilettes, change des couches, et il est maintenant 12.30.
Je me dirige vers l'espace vaisselle, assise sur des petits bancs, des grandes bassines d'eau savonneuses, devant nous, nous frottons des bols, les biberons, travail inconfortable, très rustique.. Pendant ce temps, Corinne fait la connaissance de Morgane, 18 ans, qui termine ses 9 mois de séjour de rupture. Corinne nous rejoint aux biberons que nous remplissons d'eau filtrée ( la même que nous buvons) un vrai jeu de puzzles, retrouver le chapeau et la tétine qui correspondent a chaque biberon, ce n'est pas du tout évident, lorsqu'il y en a une centaine.
Nous passons saluer Charline, notre correspondante, et apprenons qu'ils sont en pénurie de boites de lait, 2eme âge... Les besoins sont de 15 boîtes par jour, il leur en reste 8....Devant l'urgence de la situation, nous décidons d'aller en acheter. Commence alors une course aux boites de lait, nous trouvons un taxi qui accepte de nous accompagner et filons vers le nouvel Auchan de M'Bour,

sans résultat, super U idem, un grossiste alimentaire sans résultat et finissons dans une pharmacie ou nous trouvons 6 boites et en commandons 50 a récupérer demain matin.
Dépense totale 283 745 CFA = 432 €.
La temperature est écrasante

Le taxi nous emmène a la pouponnière, où nous déposons nos boites et annonçons l'arrivée des 50 prochaines. Nous rencontrons Fabrice, le directeur, et lui présentons le projet des 2 gouttes d'eau et de tous ses donateurs, il nous remercie. Nous retrouvons ensuite tata Jeanne, avec qui nous avions bien sympathisé en 2017 et faisons connaissance avec Martine, jeune retraitée, en cours de tri des quantités de dons de vêtements.
Elle habite le Sénégal et vient quasiment tous les jours, aider à la pouponnière.
Retour a l'hôtel 17.30, je bataille pendant une heure avec le Wi-Fi, résultat = 2 photos postées.
Douche, repas et gros tris des valises, pour sélectionner ce que nous apporterons a la pouponnière demain.
Les nuits sont bruyantes jusqu'à 2-3h du matin , des fêtes, musique ....Mais nous les entendons de moins en moins ...on s'habitue ???