mercredi 28 avril 2021

Présentation de l'association " Pour l'avenir des femmes et de leurs enfants "

 Une toute jeune association motivée, avec de jolis projets pour aider les femmes en difficulté à monter leur commerce, pour sortir de la précarité dans le quartier Santhie de M'Bour.




3 jeunes femmes bien motivées à sensibiliser en France , au problème des femmes au Sénégal.



Une équipe au Sénégal, sur le terrain, pour concrétiser les projets .


Un soutien de la part de notre association est envisagé 🙂


👉👉 Vous appréciez nos actions ? vous souhaitez soutenir nos projets ?:
😇 * Jerejef * Merci * 😇

mardi 27 avril 2021

Après 13 jours de ramadan

Tous les soirs, Ahmed, Samba et les bénévoles de l'association " La joie des enfants " préparent 326 repas pour les enfants de 5 daaras + les pains au lait du matin.

Les repas varient entre : Fondé, Couscous, sandwiches et Moukhamsa


     


Un très gros travail de logistique, d'organisation avec peu de bénévoles, 


Nous les remercions très chaleureusement pour toute l'énergie qu'ils donnent à aider les talibés. 





Bravo et merci à

😍 Samba, Ahmed et les 2 cuisinières pour leur efficacité, leur organisation et leur volonté car beaucoup de bénévoles font, eux aussi le ramadan....

Pour nous soutenir : https://www.helloasso.com/associations/2-gouttes-d-eau-a-m-bour/formulaires/1?_ga=2.39880610.1027761800.1619466218-36915482.1613669463 * MERCI *

jeudi 15 avril 2021

326 enfants vont manger tous les soirs durant les 30 jours du Ramadan

Quand 2 adhérentes de notre association Hediye et Hubriye décident de lancer une collecte au sein de leur famille, amis, employeurs et connaissances, et qu'elles reviennent me voir avec 3000 € et une idée d'action magnifique !!!

💚 je les remercie infiniment. 💜

🤩
Leur souhait est de pouvoir OFFRIR les repas du soir à un maximum d'enfants talibés pendant les 30 jours du Ramadan 🥰 ainsi que les petits déjeuners.
























L'organisation se met en place : .... le tableau excel des achats, du nombre d'enfants possible, du matériel à prévoir, autorisation à demander dans les daaras, visio avec Samba ( l'organisateur sur place) de l'association LA JOIE DES ENFANTS à M'Bour
https://www.facebook.com/Association-La-Joie-Des-Enfants-104228254374807
, contact des cuisinières ... bref, une logistique qui n'est pas de tout repos ....




🥳 15 jours plus tard, Samba et Ahmed ont organisé tous les repas du soir durant les 30 jours du Ramadan pour quelques 326 enfants talibés 🤩
Les repas seront apportés quotidiennement dans 5 daaras dès le 14 Avril, 1er jour du ramadan au Sénégal
Une organisation, une efficacité, une générosité, une volonté d'aider les talibés, qui fait chaud au coeur.

Merci Hediye et Hubriye, Ahmed et Samba, sur place avec votre association

mercredi 14 avril 2021

* Les enfants talibés dans les journaux au Sénégal *

 Un nouvel article dans les journaux Sénégalais concernant les enfants talibés

De nombreux enfants talibés vivant dans les « daara », sont toujours forcés par leurs maitres coranique à mendier dans la capitale sénégalaise. Afin de survivre du matin au soir, ils sont obligés de faire la manche. Vivant très souvent dans des conditions difficiles, les talibés sont pratiquement livrés à eux même, surtout en cette période de pandémie, où ils encourent d’autres dangers. Les mesures annoncées par le Gouvernement pour vider les rues des enfants-mendiants n’ont jusque-là pas eu l’effet escompté.
Pieds nus, t-shirt en lambeaux, Ousmane arpente les rues de Mbao (périphérie de Dakar) à longueur de journée pour chercher de quoi survivre. Un fardeau quotidien et perpétuel. Confié à un marabout par son père, la vie se révèle être dure pour lui, il se sent « seul et rejeté ». En cette période de froid, il est livré à lui-même, obligé de faire la manche pour se nourrir. « La nuit, je dors souvent dehors. Je n’ai pas d’habits pour me protéger. Avec d’autres copains, nous nous trouvons un coin. Nous dormons là-bas pour nous tenir au chaud », confie Ousmane, le visage triste.
La majorité des jeunes talibés, partis de chez leurs parent pour apprendre le Coran, vivent dans des conditions précaires. Ils sont logés en surnombre dans des maisons délabrées où l’accès à l’eau potable et à l’électricité sont restreints. De plus, ils mangent parfois qu’une fois par jour. De ce fait, impossible de se concentrer sur les sourates et versets à parcoeuriser. Sans compter les services corporels qu’ils subissent dans ces lieux d’apprentissage. En effet, il arrive fréquemment que les enfants soient sévèrement battus par leur maître parce qu’ils n’ont pas pu collecter la somme d’argent fixée à au moins 500 FCFA par jour.
« S’il te plaît, achète-moi à manger, j’ai faim »
Couché sur un morceau de carton, aux abords du ron-point de Grand Mbao, la tête cachée dans son blouson, Sewrou Diagne, âgé d’à peu près 9 ans et originaire de Saloum, dort dans la rue depuis plus de 3 jours. « Il arrive parfois que je dors dans la rue surtout ces temps-ci où je n’ai rien à ramener à mon daara », affirme le jeune garçon avec des traces de larmes séchées sur son petit visage.
Le comportement des passants face aux talibés qui demandent de petites pièces diffère. Les regardant avec pitié, certains leurs donnent des pièces, des sachets de lait caillé ou des biscuits. Mais d’autres fois, c’est de l’indifférence totale qu’ils reçoivent de la part de ces derniers. Une situation qui ne les empêche pas, juste après la prière de l’aube, d’arpenter les rues de la capitale, pour satisfaire aux charges du marabout.
Vêtu d’un short et d’un pull-over troué, Babacar, âgé de 5 ans environ, déambule sur l’asphalte, pieds nus, entre les voitures circulant à vive allure. Il tend la main de gauche à droite pour obtenir quelques pièces, il demande aux conducteurs de quoi s’acheter du « pain beurre », car il a faim et n’a rien avalé depuis plusieurs heures. « S’il te plaît, achète-moi à manger, j’ai faim » dit-il à votre serviteur. « Je n’ai que 25 francs. Depuis hier, d’autres talibés m’ont volé de l’argent et je ne vais pas pouvoir rentrer dans mon daara, on risque de me frapper », supplie le petit garçon en pleurs.
« Plus de 1 500 enfants dont environ 1 000 talibés ont été retirés de la rue », selon les autorités
En 2016, le Sénégal avait pris la décision de retirer ces enfants de la rue. Les enfants récupérés sont gardés en « centres d’accueil, d’information et d’orientation pour enfant en situation difficile » appelés « Ginddi », gérés par l’Etat. Ils y restent le temps de retrouver leurs parents. Il est difficile de savoir si la prise en charge est toujours d’actualité. Certaines ONG ont retroussé leurs manches pour leur venir en aide. En 2010, le nombre de talibés au Sénégal était estimé à 50 000 par l’ONG Human Rights Watch et à plus de 100.000 enfants en 2019.
Human Rights Watch a également analysé des informations montrant qu’au moins 32 enquêtes judiciaires sur des abus présumés perpétrés par des maîtres coraniques ou leurs assistants ont été ouvertes entre 2017 et 2019 dans neuf régions administratives, entraînant au moins 29 poursuites et 25 condamnations pour mendicité forcée, sévices ou mort d’enfants.
En juin 2016, le Président Macky Sall a ordonné « le retrait d’urgence des enfants des rues ». Ce qui a permis de lancer rapidement la première phase du programme. De mi-2016 à début de 2017, plus de 1 500 enfants dont environ 1 000 talibés ont été retirés de la rue et placés temporairement dans des centres d’accueil. Plusieurs centaines d’entre eux ont été ramenés à leurs familles. Toutefois, comme l’indique un rapport de Human Rights Watch de 2017, le programme a retourné plus de 1 000 enfants aux mêmes maîtres coraniques qui les avaient envoyés mendier initialement. Le gouvernement n’a pas ouvert d’enquêtes officielles sur les maîtres concernés et aucune inspection n’a été menée afin de vérifier les conditions de vie dans les daaras en question.
« La Covid-19 impacte les conditions de vie des enfants talibés »
La situation devient un phénomène récurrent malgré les mesures prises par l’Etat pour éradiquer le fléau Habits sales, visage maigre sur lequel se lit la fatigue, ils se lancent alors dans des travaux quelconques : jeter les poubelles, porter des courses, aller dans les marchés pour décharger des camions de légumes, des travaux pénibles sans protection adéquate – qu’ils sont obligés de réaliser pour obtenir quelques pièces.
De plus, la pandémie a eu des impacts sur les conditions de vie des enfants talibés, et a mis en lumière leur vulnérabilité multidimensionnelle. Elle a entraîné des changements drastiques dans leurs pratiques quotidiennes en matière d’alimentation, de mobilité, de mendicité et d’apprentissage. La pandémie a mis à nu la précarité du système de protection sociale et sanitaire des enfants talibés qui, en cette période, n’ont pas de masques ni de gel, continuant, malgré eux, à sillonner les rues et s’exposant ainsi à des risques de contaminations.
Malgré les difficultés qu’il rencontre au quotidien, Ousmane, « rêve de vivre comme tous les enfants du monde en famille, être aimé et protégé ». Comme tous les jeunes de son âge, il veut « aller à l’école, avoir de beaux habits ou devenir footballeur comme Sadio Mané. »



🙂 Notre cagnotte en ligne 🙂:

vendredi 9 avril 2021

Partis de St Félix le Jeudi 1er Avril, direction les entrepôts d'Argenteuil chez le transporteur Sen Oriental ..... Encore une si belle aventure, c'est ÉNORME, c'est génial, c'est généreux, c'est formidable,
😍😍😍, c'est épuisant 🤭

mais cela fait tellement comme bien de se sentir utile





💖 4.5 m3 - 😍 800 kg de générosité 💙
56 cartons de partage 💕



Départ le 12 Avril d'Argenteuil avec le container de #senorientalfret, arrivé M'Bour estimée 1ere semaine de Mai 🤔



Mission accomplie !!! 😍 ÉNORME 😍
56 cartons * 4,5 m3 * 800 kg de marchandises ! *
Recherche dons financiers pour nous aider à financer cet envoi : 1m3 = 250€ 💜



Merci pour la 6eme fois à Rabah #transportshdi 74 St Félix qui nous offre l'acheminement St Félix- Argenteuil.




























Comme vous le savez peut être, je repars en mission le 4 Mars et ce pour 1 mois : retour le 31 mars.  J'ai idée d'y aller de plus en...