Séjour Avril 2017


                            Vendredi 21 Avril 
Réveillées très tôt avec une boule au ventre, je n'arrive pas à organiser ma valise,  tout est flou dans ma tête. Toujours le même petit déjeuner Corinne dit au revoir à ses crêpes et nous partons en direction de la pouponnière dire au revoir à toute la petite famille de la semaine nous passerons du temps avec les tatas avec les grandes sections.

Nous repassons à l'école du village d'à côté pour apporter les fournitures que nous avons achetées hier, les maîtresses et l
es enfants sont très contents. Nous passons également dire au revoir et merci à Angélique, Charline, Fabrice, Oumar pour leur accueil de la semaine à la Pouponnière
Nous rentrons à l'hôtel où nous allons faire nos valises et rendre la clé de la chambre pour 13h nous nous ferons une dernière brochette de crevettes et passons l'après-midi à la piscine en fin d'après-midi nous allons dire au revoir à notre épicier Thierno, Tcheik et le peintre Felix qui nous offre chacune une belle toile.
Le taxi vient nous chercher à 20h et direction Dakar pour prendre l'avion à minuit trente samedi à l'aube. 

                         Le joli Baobab près de la pouponnière            
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                             Jeudi  20 Avril 
Levées 8h30, nous prenons un taxi collectif (100 F cfa = 1.50 €) et nous partons en direction de la pouponnière. 
On s'occupe des grandes sections, jeux , câlins , repas, change. Lorsque nous entrons dans une salle, cela crée souvent une "émeute",
Les enfants se jettent dans nos pieds, et veulent qu'on les porte, ils ont sans arrêt besoin d'affection, de câlins. Vers 11H00, nous voyons des enfants de 7-10 ans, partir à l'école,
nous les suivons en espérant pouvoir assister à un cours. 
C'est la récréation, les 8 instituteurs sont dehors, tous les enfants ont des chasubles marrons avec inscrits le nom de l'école Sonate. La directrice (Madame BA) nous accueille chaleureusement et nous invite à assister à un cours de vocabulaire. 

Elle a 45 élèves de 7-9 ans, les classes peuvent aller jusqu'à plus de 70 élèves. 



Nous sommes surprises par la discipline que l'enseignante fait régner. Lorsqu'elle pose une question, ils lèvent tous la main et claquent des doigts pour être interrogés. Ils sont attentifs et le cours est très interactif. Ils se servent d'une ardoise noire, craies et ils ont un cahier.


 En partant nous félicitons les enfants et remercions les enseignants pour leur accueil. 
A 13H45, la surveillante des petites sections vient nous demander un coup de main, car il faut emmener 12 petits (9 -15 mois) pour la visite médicale chez le docteur.                  
Nous sommes, donc 12 tatas et bénévoles avec chacun un petit sur les genoux dans la navette

 pour 10 minutes de route.                                                                              

Le médecin les mesure, les pèse: il met l'enfant dans un sac porte kangourou, qu'il suspend à la balance, lui mesure ensuite l'avant-bras pour surveiller la croissance.                                                                                                                   
Nos petits vont plutôt bien, il conseille une alimentation moins sucrée car 2 ou 3 n'auraient pas assez grossi. 

Retour à la pouponnière pour 15H45, nous passons saluer Thierno, notre épicier préféré. 
Nous filons ensuite vers le marché permanent de M'Bour, on y trouve de tout: vêtements, chaussures, alimentaires, épices. Un trentenaire nous interpelle, la discussion s'installe, il nous dit connaître plusieurs bénévoles, nous lui expliquons que nous recherchons des fournitures scolaires pour apporter à l'école. Il devient notre guide et surtout notre négociateur. 
Nous nous enfonçons dans les ruelles étroites et sombres du marché, mais je n'ai pas d'inquiétude, nous n'avons jamais rencontré de gens violents ou agressifs, certains marchands sont " collants " mais jamais méchants. Allou, notre guide du moment (qui est tailleur)nous trouve nos fournitures et bracelets (pour Justine) à prix intéressants. 
Nous le remercions vivement et nous remettons sur bord de la chaussée pour intercepter un taxi collectif pour rentrer. 
Et là, un européen s'arrête, nous explique qu'il vit ici depuis sa retraite, soit 9 ans et qu'il est au Sénégal pour la météo. ..8-9 mois de soleil. Avant de rentrer à l'hôtel, nous rendons visite à un peintre que nous, nous étions engagées à aller voir. Il nous présente ses peintures, très jolies, des tableaux de femmes sénégalaises, il nous invite à venir chercher un cadeau demain même heure. Nous sommes gênées, mais acceptons. 
                                               

Nous filons ensuite, vers la plage où depuis le début de la semaine, nous devons aller voir des entraînements de lutte. Nous arrivons sur la plage et découvrons des hommes très musclés en train de s'échauffer, de lutter. 
On nous accueille et le champion national en personne vient se présenter Paul Maurice et nous expliquer tout le fonctionnement des clubs. 
Nous expliquons à notre tour, qu'il nous faut trouver Ameth le pêcheur, car nous voulons lui offrir une boite de lait pour son enfant malade Badou. Pape le cousin d'Ameth qui se trouvait avec les lutteurs nous dit savoir où habite cet enfant et nous propose de nous y emmener, ce que nous acceptons. 
Nous arrivons à une maison où une fillette de 10 ans nous ouvre la porte et là, nous découvrons un petit corps allongé sur un matelas et recouvert d'un voile. L'émotion nous submerge, nous offrons le lait à la maman et repartons bouleversées. Pap nous raccompagne à l'hôtel, nous rencontrons le papa Ameth qui nous cherchait et nous nous quittons tristement en pensant à cet enfant. 
Nous rentrons à l'hôtel toutes chamboulées, mais il faut prendre le dessus. Je contacte en soirée, Françoise de l'association Keur de l'espoir,  pour essayer de venir en aide à cet enfant qui se meure; mais, elle nous explique que tout a déjà été tenté et que les hôpitaux sénégalais ne bloque pas un lit pour une personne mourante. Comment peut-on entendre une chose pareille? 
A force d'échanges de messages avec Françoise, je finis par comprendre la différence des cultures ..... 
En soirée, je fais quelques achats tissus, 
                                               
puis repas brochettes de crevettes et au lit, la nuit fut agitée par cette journée particulière et le sommeil très dur à trouver.

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Mercredi 19 Avril 

Après une nuit encore bien décousue, levées 8.00, petit déjeunons comme d'habitude sauf que Corinne se fait du souci car il semblerait qu'elle ait laissé son "aquavatone" (médicament anti-paludisme, à prendre tous les jours) sur son plateau du petit déjeuner, hier mardi. Donc, je lui en dépanne un, et gooooo, nous nous habillons manches longues et pattes longues pour retourner voir notre Imam. Pas bol, il n'est pas arrivé, c'est son neveu qui nous en informe. 

Un pêcheur nous accoste et commence à nous poser des questions, ensuite il nous raconte un peu sa vie et nous apprenons qu'il a un enfant Badou 8 ans, malade, depuis 4 ans. Les soins, frais d'hôpitaux coûtent trop cher pour pouvoir le soigner correctement, l’enfant est nourri par une sonde, et ne bouge plus. Son corps se meurt doucement, sa maladie, dont on ne connaît pas le nom, le ronge. Cette famille a déjà perdu une enfant dans les mêmes circonstances. Très touchées et émues, nous lui promettons d'essayer de faire quelque chose. 
Nous continuons, à pied notre route, direction le grossiste, avec lequel Tata Jeanne a négocié hier, à l'entrée du marché M'Bour. Nous en sortons avec 10 kg de lait en poudre, que notre Sénégauloise met sur sa tête façon Africaine et 2 bidons de 10 litres d'huile, pour la pouponnière. Les gens que nous rencontrons, se retournent sur notre passage et sourient, bien sûr. Nous alpaguons un taxi, car 20 minutes à pied, ainsi, je ne donne pas cher de son dos ..... 


Nous déposons nos dons à l'accueil de la pouponnière et engageons la conversation avec Seyedou (personnel d'accueil), qui connaît la famille et l'enfant Badou, pour avoir sa version des faits. Effectivement tout ce que le papa nous a raconté est vrai, la pouponnière est déjà beaucoup venu en aide à cette famille, et les parents n'ont plus de lait pour nourrir Badou , faute d'argent. Nous réfléchissons sur comment venir en aide à cette famille et décidons d'aller acheter du lait de croissance et lui porter. 
Il est maintenant 11h et nous rejoignons la salle d'isolement où, sont mis à l'écart, les enfants malades ou qui ne doivent pas contaminés les copains. Les tatas sont en train de les changer, ils sont une petite dizaine de 12-16 mois environ. Nous les changeons, nettoyons et les couchons ou câlins sur nos genoux sur un tapis de sol...Corinne et Amandine (une bénévole) prennent chacune un petit et les emmène 
en promenade sous le kiosque dehors, je reste sur le tapis de sol, et sympathise avec Awa, tata de 42 ans, 5 enfants. Les assistantes maternelles gagnent environ 42 000 Francs CFA, dont 3000 de cotisation retraite, ce qui leur laisse 39000 F.CFA soit 60€ !!!! J'ai tristement pris conscience, que lors de mon arrivée au Sénégal, j'avais échangé 10 mois d'un de leur salaire pour ma semaine ...... 
Nous passons ensuite un moment avec la grande section, repas, rangement de la grande salle de jeux, puis, une petite demi-heure de détente à l'accueil, où nous faisons la connaissance de 3 jeunes bénévoles ( Emma, Priscilla et Marie, assistante sociale et infirmières ).
Nous nous dirigeons ensemble vers les unités familiales (5 – 18 ans) et apprenons à connaître les fillettes, des débats sont lancés: Fatou ne considère pas mon piercing, ni les tatouages, en référence à sa religion.Elle est choquée que nous ne croyons pas en Dieu. 
Très intriguant à notre arrivée, nous avons appris que, les cochons sont au Sénégal ce que les chats sont à la France, il y en a partout et c'est normal... troublant pour des Européens au début 

      
Nous attendons le bus de la Pouponnière, plus de 40 minutes avec les enfants pour les emmener à la piscine.


La navette arrive, enfin, nous chargeons tout ce petit monde et plusieurs sacs de jouets neufs. Au Sénégal, pas de ceinture, encore moins de sièges autos, on se tasse et tout le monde est installé. Après 10 minutes de route, nous arrivons à l'hôtel Cocobeach, sa belle piscine et son décor assez paradisiaque.   


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Très bel après-midi, rythmé de sauts, d'éclaboussures, de rires, bref d'enfants qui se baignent. 
Ici pas de brassards, tout le monde est dans la pataugeoire et la vigilance règne. 
 Ensuite, nous célébrons les anniversaires d'avril, avec distribution de jouets neufs (je reconnais un paquet de perles ayant voyagé dans ma valise, tous ces jouets proviennent de dons...) ainsi que les bons élèves (comportement, notes), l'instituteur est présent et très écouté.
                                           
On repart vers 17H30, on dépose les enfants et au bout de quelques mètres, on reconnait notre premier taxi qui nous raccompagne gracieusement. Douche, omelettes au jambon pour Flo et crêpes au lardons pour Co, car toujours pas de crevettes.


Les repas ici coûtent entre 2 et 4000FCFA, ce qui fait entre 3 et 6 €, très bonne cuisine, les serveurs sont discrets mais super sympas. Extinction des feux 23H

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Mardi 18 Avril 

Les voisins sont un peu bruyants, ou alors les murs ne sont pas très épais, avec en plus la prière qui n'en finit pas, nous sommes réveillées à 7h30 enchaînant sur un petit-déjeuner copieux toujours autant de crêpes pour Corinne et nous partons vers 8h30 avec comme objectif, aujourd'hui faire le trajet en charrette.
Corinne met beaucoup de cœur à apprendre les mots courants du wolof, elle s'en sort pas trop mal, le problème est qu'elle veut les placer dans toutes les phrases. Elle sait maintenant dire: bonjour, comment tu vas, je vais bien, comment tu t'appelles, merci, oui, non et très important quand on est au Sénégal, c'est "baisse le prix"....
Arrivées sur la grand route, nous interceptons une autochtone, nous interceptons également une charrette et la gentille dame explique en wolof au monsieur qui s'est arrêté, mais qui ne sait pas pourquoi ce que nous souhaitons faire. Nous voilà grimpées sur la charrette, direction la pouponnière nous le remercions en lui donnant chacune 100 francs CFA ce qui équivaut à 15 centimes mais qui est le prix du trajet.

Notre matinée se décompose entre jeux à l’extérieur
 ,change des petits, repas des petites sections qui concernent des enfants entre 9 et 16 mois environ, Certains marchent ou pas, j’ai passé ma matinée avec une petite Fatou, autiste, avec laquelle j’ai partagé des câlins, des sourires, des larmes lorsque je la reposais au sol.... Pas toujours facile de gérer ces pleurs lorsqu'on les repose, pour s'occuper d'un autre enfant. Quel plaisir de les voir sourire, rire, c’est notre récompense.

                                   
Corinne nous entraîne dans une belle partie de 1-2-3 soleil avec 7-13 ans, tout le monde rigole bien, pendant ce temps, je lance une opération bulles de savon avec un autre groupe des mêmes âges.


Corinne fait la connaissance de WAGUE, un enfant de 7 ans prêt à partir à l'école et qui nous montre ses cahiers d'écolier, les temps de partage sont magnifiques, la première chose que quelqu'un nous demande (enfant comme adulte) sont nos prénoms.

Nous nous prenons des temps de pause, et profitons pour manger une pomme, la température est tellement élevée (entre 35 et 40) que nous n'avons pas faim, le bon petit déjeuner nous suffit.
Les repas sont apportés dans de grands plats qu'ils déposent à même le sol, les éducatrices appellent les enfants et ils viennent manger tous en commun, et s'ils en ont envie ...
 
A 15H00, nous prenons la navette des tatas, un trafic de 20 places où nous sommes au final 27 femmes......tout le monde se tasse tant bien que mal.
Nous descendons, cette fois-ci, à M'Bour ville avec une tata, "Jeanne" qui sera notre guide tout au long des 2 heures à venir pour acheter, négocier dans les meilleures conditions, différents achats que nous souhaitons faire au marché. Nous discutons avec Jeanne des besoins de la cuisine de la pouponnière , et repartons avec 5 grandes gamelles en inox, des louches, écumoires, fouets, petites cuillères, bassines, et un coupe légumes qui leur sera très utile. Pour la remercier du coup de main et du temps qu’elle nous a consacré pour ces achats, nous lui offrons 6 verres Luminarc, fabriqués en France, petit clin d'oeil.

Nous reprenons un taxi jusqu'à la pouponnière, déposons nos achats, remercions et saluons Tata Jeanne, et rentrons par un autre taxi, pris sur le bord de la route. Nous passons faire une petite causette du soir chez notre épicier préféré et nous invite à repasser le voir plus tard et rentrons nous poser, vers 18H00. Repartons en vadrouille sur la plage,
Vers 19H00 et nous approchons d'une petite mosquée et commençons à discuter avec un homme âgé. Corinne nous sort sa " liste interminable " de questions sur l'islam, suite à la conversation du matin avec Thierno (l'épicier) qui lui a prêté son Coran en Français.
Nous la surnommons, dorénavant : "la Sénégauloise ". Nous ne pouvons pas visiter la mosquée, à cause de nos shorts et petites bretelles, mais nous ne nous avouons pas vaincues, nous reviendrons plus habillées. Le vieil homme s'avère être l'Imam.

Nous continuons notre périple à travers les ruelles, alors que la nuit tombe. 
Sur le chemin du retour, nous nous approchons d'un petit atelier couture et nous découvrons que la demoiselle coud sur une machine à courroie. Fichtre !!!

Arrêt ensuite chez un tailleur qui nous offre le thé à la menthe, puis visite chez un sculpteur,
en arrivant à 20 m de l'hôtel, nous sommes interpellés par un pêcheur assis dehors avec ses 5 fils, tous pêcheurs (de 13 à 22 ans, dont un de 18 ans, marié, un enfant, qui pêche depuis 10 ans), il nous raconte sa vie, nous sommes passionnées et posées pleins de questions.
 C'est ça le Sénégal: on sait quand on part, mais on ne sait jamais quand on rentre, on fait des rencontres, on discute avec beaucoup de gens...
Retour à l'hôtel à 20H30 au menu: entrecôte frites cause rupture de crevettes pour Soeurette et brochettes de lottes pour Flo. Quelle présentation !

Notre gentil et attentionné serveur, qui a voulu poser pour la photo.
Les nuits sont longues car beaucoup de prières et beaucoup de musique de djembés la nuit.
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Lundi 17 Avril 2017 

Après une bonne nuit, un petit déjeuner copieux (Corinne se régale des mini crêpes), nous partons vers 9H30 à pied sur la route de Joal. Nous décidons de prendre un taxi collectif mais ne sachant pas trop comment faire, nous interceptons une dame sur le bord de la route à qui l'on explique notre souhait.

Elle nous arrête le taxi, celui-ci fait descendre deux jeunes et nous prenons leur place un peu embêtées. Elle monte avec nous et nous voilà parties vers la pouponnière pour la modique somme de 100 francs Cfa =15 centimes pour faire 5 min de route.



Notre matinée se décompose entre jeux, repas, changes des grandes sections, bulles de savon, jeux de l'élastique, avec les unités familiales (5- 14 ans environ).
* * * Besoin d'affection * * * 
* y a de la triche ????? * Attention Corinne veille !!!  
* * * On reprend ! * * * 1-2-3 Soleil !!! * * * 
En cours de matinée, nous retrouvons 2 connaissances (Estelle et Olivier) que nous avions rencontrées à la réunion du Mans en mars, qui font partie de Médecins Sans Frontières et qui sont là pour 3 mois.

L'équipe des Tatas nous invite à partager un repas traditionnel avec tous les bénévoles. On se retrouve tous assis par terre à manger à la sénégalaise (avec les mains) le plat typique THIEBOU DEN : du riz au poisson bien épicé. (Nous sommes le lundi de Pâques et les Tatas musulmanes remplacent les Tatas catholiques qui célèbrent cette fête, la cohabitation entre les religions se fait de façon harmonieuse et les remplacements pour les fêtes religieuses se font naturellement). Nous passons un agréable moment et nous sommes enchantées d'avoir pu partager cette ambiance typique.


Nous rentrons par la navette des Tatas à 15h, nous nous arrêtons chez notre petit épicier Thierno, restons discuter une bonne demi-heure, il est très sympathique, nous apprend pleins de choses. L'échange culturel est passionnant.

Nous rentrons piquer une tête à l'hôtel où nous retrouvons Estelle et Olivier.

Nous reconnaissons sur la terrasse de l'hôtel une bénévole à qui nous proposons de partager notre table du dîner, Anne, est de Bruges et est restée quelques jours.
Menu brochettes de crevettes pour Corinne et crêpe jambon fromage pour Florence.


Fin de la journée minuit.

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Dimanche 16 Avril 
Réveillées à 7h par les pas du gardien, nous replions nos valises et nous partons dans la voiture du voisin qui nous emmène 500 mètres plus loin à l'hôtel Safari.
Enfin nous découvrons notre chambre, finissons notre nuit, nous nous douchons, et savourons un agréable petit déjeuner.



Vers 10h, l'hôtel nous appelle un taxi, nous embarquons encore une fois nos grosses valises et direction la pouponnière.
Nous nous présentons à l'accueil pour déposer les 46 kg de dons. Une tata nous fait visiter les lieux et nous nous dirigeons vers la néonat.


Dans cette section, où sont accueillis environ 20 bébés de 0 à 9 mois, nous donnons le biberon, nous changeons et douchons dans un petit lavabo en céramique.
La communication n'est pas facile avec les tatas qui parlent Wolof entre elles, les enfants qui comprennent le français mais ne le parlent pas beaucoup. Nous nous dirigeons ensuite vers la grande section où à peine la porte franchie, des petits de un à 2 ans se jettent dans nos jambes. Ils nous tendent les bras, veulent des câlins. Nous nous asseyons par terre contre le mur et nous jouons avec eux, leur offrons les câlins réclamés, les faisons rire.


Un peu plus tard, nous partons vers les unités familiales où nous rencontrons les enfants de 5 à 7 ans et Corinne entame une partie de basket. 3 fillettes nous emmènent voir le poulailler, nous nous baladons main dans la main, un agréable moment avec ces petites filles.
Après une matinée de découverte de la pouponnière, nous profitons de la navette des tatas vers 14h pour rentrer à l'hôtel en nous arrêtons en chemin chez un petit épicier au bord de la route, qui, au bout de 10 min de conversation, nous surnomme Diana et Claudia Schiffer.

Nous découvrons cette fois-ci une population amicale, avenante et non intéressée, ce qui nous change de notre premier séjour (une relation toujours basée sur l'argent, vouloir toujours nous vendre quelque chose).



Après une bonne sieste d'une heure et demie, nous partons visiter, à pied, les alentours, au détour d’une ruelle, nous apercevons un attroupement de femmes en tenues traditionnelles et nous apprenons qu'ils s'apprêtent à célébrer un mariage, puis direction la plage où nous rencontrons beaucoup de sportifs qui nous font facilement la conversation.

                                                  


















Petite baignade dans la piscine de l'hôtel un bon dîner européen et couchées 22h. Cette première journée fut mitigée, entre le bon accueil des sénégalais que nous rencontrons, qui est très agréable et le fait de trouver notre place au sein de toutes les tatas et les bénévoles déjà en place.
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Voici le récit de notre 1er séjour de découverte de la pouponnière, en Avril 2017, Séjour qui nous a donné l'envie d'y retourner ......
Emotions, joies, tendresse mais aussi parfois ....douleurs ........... C'est parti ...........
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Samedi 15 Avril 2017  

Aéroport de Roissy. Embarquement 15.30 direction Alger, escale de 2.30 puis atterrissage Dakar avec 1h d'avance!!! Si ! Si! Le pilote ayant emprunté un itinéraire BIS. Du fait de notre arrivée à 22.30, au lieu de 23.30, nous attendons le taxi envoyé par la pouponnière. Un homme s’avance vers nous, se présentant comme étant notre taxi, preuve en main sur un petit papier, nos noms, heure d’arrivée. Il pousse nos bagages jusqu'au parking nous faisant croire qu’il est le fils du taxi, il essaye de nous soutirer 10€ pour payer le parking.
Intervient ensuite le VRAI chauffeur de taxi, qui nous emmène pour 1H45 de route vers M'BOUR, soit 80 kms pour 25 000 cfa = 37.50€. Après avoir traversé plusieurs villes animées ( fêtes dansantes, rassemblements pour la prière), le taxi nous dépose devant une maison, il est environ 1H30 du matin, le gardien nous accueille, le chauffeur part. Il nous ouvre la porte de notre chambre et là, le choc........nous y découvrons 3 sommiers avec matelas mousse de 17ème jeunesse , pas de salle de bain, il nous demande si nous avons des draps et là, gros moment de solitude .... Nous sommes debout depuis 5h du mat, il est 2h, nous sommes épuisées, et après discussions avec ce gentil monsieur, nous comprenons que le taxi ne nous a pas déposé au bon endroit. Nous sommes à la maison des bénévoles de la Pouponnière et non pas à l’hôtel Safari......nous passons tout de même la nuit dans cette chambre, et verrons demain pour la suite .La nuit est très longue, brouhaha, prières, moustiques toute la nuit.

🙂🙂





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